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Trophée des Gastlosen: Sans péril mais avec panache

[TROPHEE DES GASTLOSEN] Tant chez les hommes que chez les dames on ne voyait pas qui pouvait, dimanche, battre les paires Rémi Bonnet- Gédéon Pochat Cottilloux et Séverine Pont-Combe-Laetitia Roux. De fait personne et les deux formations ont su mettre du panache à une course, pour elles, sans péril. Menacée par la météo, cette épreuve s’est finalement courue dans de bonnes conditions et a séduit 1030 concurrentes et concurrents.

Pour les organisateurs, les dernières 48 heures ont été marquées par une observation constante de la météo. Une partie des prévisions est arrivée à l’heure avec le fort redoux de samedi qui a transformé la neige. L’autre partie, hormis le vent violent sur les sommets, a su attendre la fin de l’épreuve.

 

 

 

Les concurrents ont toutefois affronté un Trophée des Gastlosen très exigeant : « les descentes, dans la neige cartonnée, étaient vraiment difficiles. Les moins bons skieurs ont été lâchés très vite ». Le propos est du vainqueur, Rémi Bonnet, enfant du pays et actuellement un de deux meilleurs éléments de l’équipe nationale. Pour lui, l’avance importante acquise dès les premiers contrôles a permis de gérer qui ne devait pas être celle de tous les risques à un mois des Mondiaux de Villars.

 

 

Chez les dames, les « Gast » ont eu le plaisir d’accueillir l’une des plus grandes championnes du ski-alpinisme mondial, Laetitia Roux. La Française a surpris ses supporters en annonçant vouloir renoncer à la Coupe du Monde pour se consacrer à d’autres objectifs. «Cette victoire, dans une région que je découvre, prouve que j’ai eu raison. J’ai vécu une très belle course dans une ambiance que seule la Suisse nous offre », avouait-elle à l’arrivée.

 

 

En terre fribourgeoise, les observateurs ont encore eu le plaisir de saluer les très belles performances des jeunes du pays. Les frères Bussard, Robin et Thomas, ont survolé l’épreuve des juniors et attendent, eux aussi, les championnats du monde : « ont ne sait pas où nous en sommes car nous, cadets, n’avons pas d’épreuve de Coupe du Monde ». Mais le rêve est là. En élite, le duo Maxime Brodard- Romain Guillet a, lui aussi, montré que la relève est bien présente à l’ombre des Gastlosen.

                                                                                  

Claude Défago

Photos : Gérard Berthoud

Classements : MSO