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Le Belgo-Valaisan Maximilien Drion aime les longs efforts

[ESPOIR] Maximilien Drion, Suisse d'adoption, court lors des compétiitions internationales pour son pays d'origine, la Belgique. Il vit sa passion à 100% tout en poursuivant ses études aux HEC à Lausanne. Rencontre.  

Quel bilan tires-tu de ta saison estivale?
Ma saison de course de montagne s’est très bien passée. Je sens que j’ai franchi un cap sur les courses de plus d’une heure. L’année prochaine, je me réjouis de prendre part à Sierre-Zinal, la course qui me fait rêver.

Comment se passe ta préparation pour la saison de ski-alpinisme?
Le début de ma préparation se passe bien. Après une semaine à Zermatt et à Zinal, je profite maintenant de bonnes conditions sur le haut du domaine skiable de Vercorin. J’espère que la neige attendue ce week-end tombera en abondance.

Où en es-tu au niveau de tes études? 
Dans mes études à HEC Lausanne, je profite d’horaires aménagés qui me permettent de réaliser mon Bachelor en 4 ans. Je suis dans ma troisième année. Je serai obligé de faire tous mes examens en janvier, ce qui me fera manquer la coupe du monde en Autriche. Mais rien de très grave, je me rattraperai sur les suivantes...

Quels ont tes terrains de jeu préférés pour tes entraînements hivernaux? 
Durant l’hiver je m’entraîne principalement dans le Val d’anniviers. Dès cet hiver, il y aura des parcours de ski de randonnée à Vercorin ainsi qu’à St-Luc et Chandolin.

Quelles sont tes principales sources de motivation dans le ski-alpinisme?
Que ce soit en ski-alpinisme ou en course de montagne, ce que j’aime c’est être en montagne, fournir de longs efforts seul ou les partager avec des amis. Chaque saison a ses avantages et inconvénients. Ce qui me plaît l’hiver, c’est cette sensation de glisse et les émotions que l’on ressent lors de courses par équipes et le fait que l’on soit libre de faire ses propres traces.

Combien de médailles vises-tu aux prochains championnats du Monde de Villars? 
Dire que je vise des médailles serait un peu prétentieux au vu de la concurrence très rude en Espoirs mais dans une forme des grands jours tout est possible... Je me réjouis de retrouver tous mes amis compétiteurs dès les premières courses.

Propos recueillis par Bernard Mayencourt
Crédit photo: Gérard Berthoud